Le 17 Janvier dernier, lors d’un moment de partage autour d’une galette des rois dans les locaux de la distribution alimentaire, les bénévoles de l’unité locale de Pont Saint Esprit ont le plaisir tout particulier d’assister à la remise de médailles en l’honneur de cinq de leurs aînés pour leur prestigieuse « carrière » au sein de la Croix-Rouge française.
A cette occasion, Monsieur Georges LABONNE , président de la Délégation Territoriale du Gard, assisté dans cette tâche par la présidente de l’unité locale Dominique GANDY, ont humblement remercié par ce geste l’engagement sans faille de nos bénévoles qui toutes ces années ont servi avec foi et conviction les principes qui sont les nôtres.
Nous apprendront que l’un des récipiendaire est entré dans l’association en 1962, et nous ne pouvons que féliciter son dévouement. Il a été remis avec émotion et fierté à monsieur Maxime VIENS la médaille vermeil de la Croix-Rouge ainsi que la médaille de bronze de la Croix-Rouge à monsieur Lucien CHASSARY.
L’ambiance intimiste de cette cérémonie bien qu’officielle montre particulièrement l’attachement et le respect que porte l’ensemble de la direction du Gard à ses équipes bénévoles et l’importance du travail qu’elles effectuent jours après jours, comme le témoigne la présence de leurs Vice-Présidents Jean Jacques MOLLIE et Emmanuel APPY.
Nous saluons et remercions dans le même temps Jean Jacques ELEDJAM, président de la Croix-Rouge qui nous accompagnait par délégation de pouvoir dans ce geste hautement symbolique. Néanmoins nous regrettons l’absence de trois récipiendaires (mesdames Paulette NOUIER, Bernadette PASCAL (médaille d’argent) et Hélène GARCIA (médaille de bronze)) qui n’ont pu êtres présentes en raisons de soucis de santé. Nos pensées les accompagnent et nous réitérons nos remerciements à leurs égards ainsi que nous leur témoignons notre respect.
A cet instant, je me suis senti bien peu de chose face à la détermination de nos aînés qui vivaient à une époque ou un engagement et les convictions semblent aujourd’hui, frappé d’un sceau sacré. La question que je me pose alors : Notre génération sera-t-elle de la même du même bois qui pourra éclairer et accompagner nos enfants ?
Durant cette soirée, j’avais en tête les paroles de la marseillaise : « nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus… ». J’ai la chance « d’entrer dans la carrière » alors que mes aînés sont encore là pour m’apporter leur expérience et renforcer l’engagement que j’ai prit en entrant à la Croix-Rouge française.